Cinq conseils pour jouer au mieux vos sets floppés
Vous avez environ 11,8 % de chances de faire un set floppé. C’est rare, mais lorsque cela arrive, c’est une chance. Un set est une main bien déguisée et il est souvent facile d’obtenir de la valeur à partir des paires supérieures.
Voici cinq conseils pour tirer le meilleur parti de votre set floppé.
Faire presque uniquement des c-bets
En règle générale, vous devriez c-bet vos sets la plupart du temps si vous êtes le relanceur préflop, surtout si vous êtes en position car vous avez beaucoup d’équité dans la main et que vous voulez construire un pot.
Lorsque vous êtes hors position en tant que relanceur, il est également conseillé de suivre avec une mise la plupart du temps.
Il peut être tentant de sous-jouer la main, mais c’est rarement la meilleure façon de procéder car vous perdrez de la valeur en misant sur moins de streets.
Faire des raise et des check-raise
Si vous êtes le relanceur préflop, comme c’est souvent le cas pour le set mining des petites paires, vous chercherez généralement à relancer ou check-raise si l’autre joueur mise. Il s’agit d’une ligne assez classique pour les mêmes raisons que celles évoquées ci-dessus : vous voulez construire un pot.
Si vous êtes en position, vous pouvez dans certains cas suivre la mise du relanceur. Cela permet à l’autre joueur de garder l’initiative et d’effectuer potentiellement d’autres mises au tournant et à la rivière. Le fait de relancer ou non dépend de facteurs tels que la range des mains, la texture du board et la taille du tapis.
Quand sous-jouer ?
Il n’y a que deux raisons de check back avec un set si vous êtes en position. La première est de sous-jouer la main. Comme nous l’avons mentionné, c’est rarement une bonne idée. Cependant, de temps en temps, dans certaines situations, il est possible de sous-jouer une street pour induire un bluff ou permettre à un adversaire d’obtenir plus d’équité.
La plupart du temps, si vous sous-jouez, ce doit être sur un board très sec afin que les adversaires ne puissent pas faire de quinte ou de couleur. La taille des stacks doit être telle que vous puissiez toujours obtenir une quantité importante, voire la totalité des jetons au tournant et à la rivière.
Savoir quand on a perdu
La deuxième situation dans laquelle vous pouvez check-back est quand vous pensez qu’il y a de grandes chances que les autres joueurs vous battent. Ce n’est pas souvent le cas, car même sur un board connecté avec trois cartes de la même couleur, vous ne pouvez pas supposer que les autres joueurs ont une couleur ou une quinte.
Si vous faites face à beaucoup d’action, avec des 3-bets préflop ou des relances et re-relances post-flop de la part de plusieurs joueurs, vous pourriez être battu, peut-être par un set plus élevé sur un board de broadway.
Gardez à l’esprit qu’il faut une action exceptionnelle pour envisager de se coucher. Cependant, un petit contrôle du pot peut s’avérer utile si des mains de la range de votre adversaire sont devant.
Penser à la taille des mises
Rappelez-vous que l’objectif principal des mises avec un set au flop est d’obtenir le plus de valeur possible. Cela ne signifie pas qu’il faille miser des sommes énormes, car cela pourrait priver d’autres joueurs du pot.
La taille des mises doit tenir compte de plusieurs facteurs. L’un d’entre eux est la texture du board. Si le board est sec, il est généralement conseillé de miser moins. Sur un board humide, la taille de la mise doit être plus importante pour se protéger contre les tirages.
Vous devez également tenir compte des stacks lorsque vous choisissez la taille de vos mises. L’objectif est de placer des mises sur les prochaines streets afin d’obtenir le plus de jetons possible, et avec un peu de chance, tous les jetons !
