Saturday, 2nd December 2023 18:39
Home / EPT BARCELONE : 8 FRANÇAIS AVANCENT AU JOUR 4

Alors qu’ils étaient 303 joueurs au départ de ce Jour 3, dont 34 français, la journée se termine avec seulement 79 survivants au compteur, après l’élimination de Jean-Paul Pasqualini sur la dernière main de la journée. 

8 français sont parvenus à se hisser au Jour 4 de cet EPT Barcelone, d’ores et déjà assurés de remporter un minimum de 20 550 €. 

En haut des charts côté tricolore, Benjamin Gros et Samuel Fournier ont connu une journée faste.

Samuel Fournier (photo) a rendu fou sa table en adoptant un style très agressif qui lui a permis d’empocher un nombre de coups considérables pour finir à 1 780 000 en 6ème position du classement général.

Il s’est même permis le luxe d’éliminer l’épouvantail Kayhan Mokri au passage, le norvégien qui avait éliminé Jimmy Guerrero a tout reperdu en deux temps, d’abord en perdant un flip, puis en plaçant un resteal à tapis avec Dame-Valet de coeur quand Samuel Fournier était armé avec As-Roi.

Le membre de la Team ATM Benjamin Gros s’est lancé en passant deux As contre As-Roi puis en prenant un énorme pot 4-bet contre Wouter Beltz en milieu de journée, sans qu’on puisse voir sa main. Avec 1,5 million après cet énorme coup, il finira à 1 240 000.   

Benjamin Gros

Très discret pendant toute la journée, Simon Wiciak est parvenu à doubler en fin de Day avec deux Valets contre As-Dix pour finir à 885 000 jetons, en 26ème position au chip-count.

Simon Wiciak

Les 5 autres français entameront le Jour 4 sous l’average, Antoine Labat (725 000) après une prestation musclée en table télévisée, Smaïn Mamouni (555 000), qui s’est écharpé avec Samuel Fournier pendant une bonne partie de la journée et a dû enclencher la pédale de frein pour ne pas spew trop de jetons, Gaëtan Balleur (555 000), passé tout près de la correctionnelle avec As-Roi suité contre deux Dames chez Medhi Chaoui et deux As chez Jean-Paul Pasqualini, mais qui s’en est sorti en trouvant une couleur sur le board, Djamal Boutaleb (315 000), qui s’est battu comme un beau diable à une table qui en foutait partout et Rachid El Yaacoubi (240 000), short-stack du clan tricolore qui aura 16 blindes pour combattre demain.

Le chipleader à l’issue de ce Jour 3 est le canadien Santiago Plante avec un tapis bien massif de 3 025 000 devant l’anglais Karl Shaw (2 200 000) et le vainqueur du 10 000 € Mystery Bounty de l’EPT Barcelone Mathias Duarte (2 115 000)

Santiago Plante

Le Top 10 : 

8 français : 

Reste du field (sélection) : 

Retrouvez le Seat-Draw complet au départ du Jour 4.

La partie reprend demain sur les blindes 10 000 / 15 000 pour une moyenne à 805 000.

Jimmy Guerrero, 103ème de l’EPT Barcelone

Les résultats des français sur ce Jour 3 : 

C’ÉTAIT BALLEUR DE PARTIR

Gaëtan Balleur sauvé par les Dieux du Poker

Après une journée galère où il enchaîné les spots compliqués jusqu’à tomber à 212 000 sur les blindes 6 000 / 12 000 (BB Ante 12 000), Gaëtan Balleur vient de trouver le suckout d’une vie pour tripler son tapis et se replacer sur cet EPT Barcelone.

Au Hi-Jack, il ouvre à 25 000 avec AK. Au bouton, Medhi Chaoui 3-bet à 62 000 avec QQ et un stack de 500k. Jean-Paul Pasqualini se réveille avec la meilleure main du Poker depuis la petite blinde et décide de la jouer en mode trappish, se contentant de payer avec AA en main.

Gaëtan Balleur envoie le tapis pour 212 000. Medhi Chaoui reshove logiquement avec ses Dames et Jean-Paul Pasqualini se fait un plaisir de payer avec son tapis de 266 000.

Béni des Dieux du Poker sur ce coup, Gaëtan Balleur trouve un board 45728 pour repasser devant tout le monde. Il grimpe à 660 000, tandis que Jean-Paul Pasqualini prend l’extérieur contre Medhi Chaoui pour limiter la casse avec 108 000, et le joueur du Winamax chute à 240 000.

BESOIN DOUAIR

Abedel Douair, 85ème de l’EPT Barcelone

Après une période relativement calme du côté des français, avec aucune élimination pendant près de deux heures, c’est finalement le plus short d’entre eux qui vient de rejoindre le rail.

A la table de Djamal Boutaleb, Abedel Douair a trouvé une belle main pour mettre ses 12 blindes au milieu avec une paire de Dix. Payé par Pablo Cabrera avec Roi-Dame, Abedel Douair espère se remettre en selle jusqu’à la river, que vient frapper un Roi assassin.

4ème de la Cup ici-même en 2018 pour 71 140 €, Abedel Douair aura magistralement amené son short-stack jusqu’au dernier niveau de la journée.

Dans sa zone de confort (comme me disait son ami Ricardo Graells) entre 10 et 20 blindes toute la journée, Abedel Douair termine son premier deep run sur un Main Event EPT en 85ème position pour 20 550 €.

Sur cette même table, Djamal Boutaleb souffre mais ne rompt pas. Il pointe à 400 000 jetons et s’il a parfois l’impression de se faire marcher dessus, il récupère aussitôt les pions perdus sur des moves agressifs preflop. Il m’a confié qu’il doublerait bien avant la fin de la journée. S’il double, il reviendrait à la moyenne.

LES FRANÇAIS RÉSISTENT

Si les deux français en forme de ce Jour 2 sont toujours Benjamin Gros et Samuel Fournier (qui s’est offert le scalp de Kayhan Mokri), d’autres résistent en mode short-stacks et deux d’entre eux viennent de trouver un double-up.

Sur la table télévisée, Jean-Paul Pasqualini a trouvé un heureux double-up pour ses 20 blindes avec QQ contre AK chez Mark Vronskii, à la suite d’un board K4A9Q à sensations pour remonter à 400k.

De l’autre côté de la salle, c’est Abedel Douair (français installé à Genêve comme me racontait Ricardo Graells) dont la patience a payé. Descendu à seulement 6 blindes, il voit un joueur ouvrir à 20 000 UTG et se faire payer deux fois, avant de découvrir QQ de SB. Il envoie son tapis et le joueur UTG l’isole avec 77.

Abdel Douair filme le croupier retourner un board qui lui offre carrément un brelan max pour se rassurer dès le flop, et double ainsi à 165 000.

Sur la même table, Djamal Boutaleb essaie de ne pas se faire marcher dessus par des adversaires très agressifs et possède un stack plus que décent de 500 000 alors que les blindes vont passer sur 6 000 / 12 000 (BB Ante 12 000) pour le dernier niveau de la journée.

Samuel Fournier

Chip-count des français à la pause :

LOOKING FOR JIMMY

Jimmy Guerrero, 103ème de l’EPT Barcelone

Le rythme des éliminations s’est considérablement ralenti au cours du quatrième niveau de ce Jour 3, même si on vient de passer en dessous de la barre des 100 joueurs dans le Main Event.

Deux français n’ont pas survécu à ce niveau, Antoine Stackowiak et Jimmy Guerrero.

Le jeune Antoine Stackowiack, vainqueur du Sunday Million des SCOOP pour 111 466 € cette année, réalise ici son premier deep run sur un EPT en finissant 110ème de l’épreuve pour 17 900 €.

Quant à Jimmy Guerrero, c’est contre son pote Kayhan Mokri, avec qui il a partagé la table finale de cette même épreuve l’an dernier (Kayhan Mokri finissant 6ème) qu’il a cédé ses derniers pions sur cette édition 2023.

Après un open de Kayhan Mokri en début de parole, Jimmy Guerrero envoie son tapis de 15 blindes avec A10 deux crans à sa gauche. Kayhan Mokri paye instantanément avec KK.

Le board 526A9 le fait rêver sur la turn et déchanter sur la rivière, et Jimmy Guerrero doit nous quitter en 103ème place de ce Main Event, signant ici sa 7ème place payée sur les Main Event EPT.

Antoine Stackowiak, 110ème de l’EPT Barcelone

ETAT DES TROUPES À LA PAUSE

12 français croient encore en leurs chances d’aller loin sur ce Main Event de l’EPT Barcelone. Trois d’entre évoluent d’ailleurs sur la table télévisée, Antoine Labat, Gaëtan Balleur et Jean-Paul Pasqualini.

Un temps short-stack, Gaëtan Balleur s’est bâti une solide réputation de degen en plaçant deux 4-bet à tapis avec Roi-Dame et As-2, une réputation qu’il a utilisé à bon escient pour doubler en bataille de blindes contre Rory Jennings avec 108 contre J9 chez le joueur anglais.

Tout l’argent est parti sur la turn 109310 après que le français ait relancé à tapis le second barrel de son opposant.

Rory Jennings n’a pas su trouver le bouton fold et a permis à Gaëtan Balleur de remonter à 580 000.

Gaëtan Balleur

La partie continue sur les blindes 5 000 / 10 000 (BB Ante).

Chip-count à la pause :

12 FRANÇAIS ENCORE DANS LA COURSE À LA TROISIÈME PAUSE

A la troisième pause de la journée, ils ne sont déjà plus que 116 joueurs en lice sur le Main Event et il ne reste plus que douze français après les sorties successives de Steve Berdah, Romain Lewis et Patrick Caverivière.

Le joueur du Team Winamax, qui avait doublé hier à la bulle avec deux As contre As-4 chez son compatriote Fahd Boudaouine, a fait les frais de Jean-Paul Pasqualini dans un coup compliqué à éviter.

Sur une table finale de prestige où il n’aura finalement passé que quelques minutes (avec Patrick Antonius, Robin Ylitalo, Antoine Labat et Gaëtan Balleur), Romain Lewis prend le spot de squeeze all-in pour 22 blindes avec A10 de grosse blinde suite à un open de Jean-Paul Pasqualini au bouton, payé par Robin Ylitalo de petite blinde.

Jean-Paul Pasqualini reshove avec AQ et Robin Ylitalo s’écarte du coup avec K10.

Romain Lewis va devoir améliorer et trouver ses 30% d’équité, mais il n’y parvient pas sur le board 610QK4 qui sera le dernier qu’il verra sur cet EPT Barcelone.

Romain Lewis, 121ème de l’EPT Barcelone

C’est déjà la 6ème place payée de Romain Lewis sur un Main Event EPT, lui dont le meilleur résultat remonte à sa 58ème place sur l’EPT Monte-Carlo en 2018.

Sur cet EPT Barcelone 2023, il hérite donc de la 121ème place pour une récompense de 15 550 €. Venu simplement pour jouer le Main Event en terres catalanes, on pourrait tout de même retrouver Romain Lewis sur d’autres tournois au programme. Et pourquoi pas sur le Mystery Bounty à 3 000 € qui a débuté à 14h00 aujourd’hui ?

Nicolas Lecoeuvre, 146ème de l’EPT Barcelone

Nous avons également perdu plus tôt dans le niveau Slimane Mamèche (152ème) et Nicolas Lecoeuvre (146ème).

Les sortants français des trois premiers niveaux de la journée :

IL EN A GROS

Benjamin Gros en tête du contingent tricolore

Bon, à un moment, il faut arrêter de ne donner que des mauvaises nouvelles des tricolores.

En allant chercher des infos sur les français, je suis tombé sur le premier millionnaire du clan tricolore, Benjamin Gros, un membre de la Team ATM qui bosse notamment avec les tauliers Clément Richez et Benjamin Chalot.

Alors que je me serai contenté de vous servir son chip-count, le voilà embarqué dans une grosse game que je serai incapable de vous taire.

Au Hi-Jack, Wouter Beltz ouvre à 16 000. Il est payé par Kayhan Mokri de petite blinde. Benjamin Gros opte pour un squeeze à 75 000 depuis la grosse blinde.

Le relanceur initial ne l’entend pas de cette oreille et place un 4-bet à 180 000. Benjamin Gros lâche un jeton time bank avant de payer.

Sur le flop 632, Wouter Beltz envoie une mise de continuation à 102 000. Check/call chez notre français qui prend encore un peu plus de trente secondes avant de déposer la somme demandée.

C’est sur la turn 3 que l’action s’emballe. Deuxième barrel à 125 000 du joueur néerlandais, et check/raise à tapis chez Benjamin Gros, réclamant les 300k restants à son adversaire.

Décontenancé, Wouter Beltz avance ces quatre jetons temps. Servez-vous, madame la croupière, si je prends trop de temps de réflexion, vous pouvez tout récupérer. Finalement, il en lâchera trois avant de se résoudre à passer sa main.

Plusieurs joueurs de la table insistent pour que le français dévoile sa main, mais Benjamin Gros prend bien garde de ne laisser filer aucune info.

Ce pot le fait grimper à 1,6 millions, dans le Top 10 actuel à 130 joueurs restants sur cet EPT Barcelone.

Gros bosseur, vivant en Estonie, Benjamin Gros y a claqué sa plus grosse perf, en remportant le 550 € Kings of Tallin pour 55 500 €.

Pour faire mieux que sa plus grosse perf en live, il lui faudra atteindre la 17ème place de cet EPT Barcelone. Le chemin est encore long, mais avec un stack de 200 blindes, il peut décemment commencer à y croire.

16 ANS APRÈS

On a malheureusement également perdu Thomas “Fougan” Fougeron en 161ème position, victime d’une confrontation avec une paire de Dix contre une paire de Rois à tapis preflop, un coup qu’il regrettait amèrement à sa sortie.

Après avoir 3-bet avec 1010 au cut-off, Thomas Fougeron voit Rory Jennings cold 4-bet à 63 000 depuis la petite blinde. Celui que l’on connaissait en 2005 sous le surnom du “Furious Frenchman”, envoie son tapis de 246 000 et se fait snap par KK chez son adversaire.

Pas de miracle sur le board et le superbe deep run de Thomas Fougeron se termine trop vite sur ce Jour 3 de l’EPT Barcelone. Thomas Fougeron signe son quatrième ITM en EPT, le dernier datait de Dortmund 2007 quand il avait terminé 8ème de l’épreuve il y a … 16 ans.

A voir comment Jimmy Guerrero lui parlait pendant le court moment qu’ils ont passé à la même table, le plus jeune d’entre eux semblait très heureux de retrouver Fougan dans le field de cet EPT Barcelone. “He’s my coach !”, déclarait-il à ses adversaires en montrant Thomas.

Thomas Fougeron, qui possède toujours une société d’informatique, est surtout actionnaire et vice-président du Club de Basket du Portel, qui évolue en Pro A depuis plusieurs années, avec le plus petit budget de la Ligue. Il ne joue au poker qu’environ une fois par an, en mode pur récréatif. “Je joue pendant mes vacances, pas plus d’une fois par an, et souvent à Barcelone“.

Quand je l’interrogeai sur les différences qu’il voyait par rapport à son époque, celle où il écumait les plus belles étapes de l’EPT avec son ami Pascal Perrault, Thomas m’expliquait que c’était vraiment différent, les joueurs étaient beaucoup moins forts. “Là, ce sont des machines, moi, je joue à l’ancienne et donc parfois, ça marche parce qu’ils savent pas trop ce que je fais. Mais, bon, je vois clairement que j’ai plus le même niveau“.

Sponsorisé par Poker770 à l’époque, Thomas Fougeron était l’un des visages les plus connus des coverages de Benjo qui, déjà, à l’époque, nous racontait les plus beaux tournois de la planète poker. On aurait bien aimé le voir aller encore plus loin sur cet EPT Barcelone, et on espère qu’on le reverra avant l’été 2039.

La dernière main jouée par Thomas Fougeron sur cet EPT Barcelone

7 FRANÇAIS SUR LE CARREAU SUR LE DEUXIÈME LEVEL

Dylan Cechowski

Les niveaux se suivent et se ressemblent pour le contingent tricolore avec 7 nouvelles éliminations sur le niveau 17 de cet EPT Barcelone. Parmi les éliminés, le jeune Dylan “Didou” Cechowski, dernier représentant de la Team PMU.

Après une ouverture à 12 000 UTG+1, Dylan Cechowski 3-bet à 32 000 avec une paire de Valets et un tapis de 140k. Luca Bartolacci envoie directement son tapis de 400 000 deux crans à sa gauche.

Le relanceur initial, qui n’a pas vu l’action du troisième joueur, passe un petit As, croyant ne jouer que contre Dylan, et l’annonce au joueur PMU. Une information supplémentaire pour le jeune grinder qui pense alors qui joue toujours contre As-Roi. Il décide de payer et jouer effectivement contre As-Roi de coeur.

Malheureusement pour lui, son adversaire termine en quinte et Dylan Cechowski se retrouve dans le rail. Pas spécialement déçu, Dylan me confiait qu’il aurait été déçu s’il avait fait Top 50, mais avec cette 202ème place, il était encore loin des gros sous. Accumulant les perfs depuis deux ans sur le circuit, avec déjà plus de 5 perfs à 5 chiffres, le jeune représentant Pro Dream monte en puissance et signe ici son premier ITM en EPT.

Les sortants français du deuxième niveau de la journée :

LA FOLLE HISTOIRE DE SLIMANE MAMÈCHE

Slimane Mamèche

Toujours présent sur cet EPT Barcelone, où il signe son deuxième ITM sur le circuit EPT, Slimane Mamèche me raconte une histoire dont il a du mal à se remettre, une histoire qui s’est passée en deux temps à la table du vainqueur EPT Dominik Panka, que vous voyez en ce moment sur le Streaming Live.

Après une ouverture en milieu de parole, suivie d’un 3-bet à 15 000, Ramin Hajiyev, un gros régulier des Triton avec plus de 8 millions de $ de gains sur le circuit, cold 4-bet à 41 000. Slimane Mamèche découvre alors une paire de Rois de grosse blinde avec un tapis de 140 000. “Tapis”, me direz-vous, mais non, pas du tout, Slimane Mamèche se contente de payer, ajoutant au passage “je call pas pour setmine, hein !”.

Le malicieux croupier retourne un flop JJJ, sur lequel les deux joueurs checkent.

La turn est un 3, Slimane Mamèche checke à nouveau et fait face à une mise à 58 000 de son redoutable adversaire.

Après une longue réflexion, le français décide de passer en disant à son adversaire qu’il “est nutsé” et qu’il ne peut pas avoir un valet avec une action pareille preflop. Slimane pousse son adversaire à prendre une photo de ses cartes privatives. Ne voulant pas donner d’informations à la table en révélant sa paire de Rois foldée, et surtout ne souhaitant pas qu’on lui marche dessus ensuite, Slimane Mamèche, convaincu qu’il fait face à une paire d’As chez son adversaire, passe sagement ses rois.

L’information se vérifie à la pause, son adversaire validant la lecture du français, et Dominik Panka, spectateur attentif du coup, discute alors avec Slimane Mamèche sur cette main et ce fold très compliqué.

De retour de pause, c’est contre ce même Dominik Panka que Slimane Mamèche dont il a du mal à se remettre.

Après une relance de Dominik Panka, Slimane Mamèche 3-bet avec A-T offsuit de grosse blinde.

Le français va ensuite 3-barrels en se laissant 7 blindes après sa mise river sur un tableau 55245. Dominik Panka part alors dans une analyse tellistique de son français d’adversaire avant d’annoncer call.

Slimane Mamèche ne se sent pas vraiment au top quand il entend le mot “Call”. Et pourtant, après avoir révélé sa main, le joueur polonais lui dit “It’s good”.

Le fameux Ramin Hajiyev est de nouveau assis à la même table que Slimane Mamèche, juste à sa droite alors que le français fait partie des plus shorts à l’heure actuelle avec une quinzaine de blindes devant lui.

OPÉRATION POP-CORN À BARCELONE

D’habitude, la période pop-corn débute juste après la bulle. Cette fois, les joueurs ont eu le droit à une bonne nuit de sommeil avant de pouvoir mettre leur stack au milieu pour “double-up or die”.

A ce jeu-là, près de 100 joueurs ont déjà sauté au cours du premier niveau de la journée, et malheureusement, parmi eux, 10 français.

Si beaucoup d’entre eux faisaient partie des short-stacks, comme William Hani, Jérôme Dumayet ou Benjamin Chalot, on a perdu également Younes Hammouchi de manière un peu plus surprenante, vu qu’il démarrait la journée avec un gros stack de 391 000 jetons. 

Du côté des joueurs qui avaient encore quelques munitions à l’entame de la journée et qui ont vu leur parcours s’achever prématurément, Christophe Malaurie, Franck Makaci, Jérôme Lopez ou Julien Martini

Julien Martini

Le membre de la Team PMU a perdu ses jetons en deux temps. D’abord, Julien Martini open à 10 000 UTG, Wongyu Kang paye au bouton et la grosse blinde s’invite également dans ce plan à 3.

Sur le flop J27, Julien Martini effectue une mise de continuation à 12 000 et seul Wongyu Kang paye.

Julien Martini check/call ensuite les 22 000 proposés par son adversaire sur la turn 5, un adversaire qui va insister sur la river A en poussant son tapis au milieu.

Le membre de la Team Pro PMU préfère conserver ses 5 blindes, qui s’envoleront quelques minutes plus tard sur un flip avec une paire de 3 contre A-8 offsuit, d’un adversaire qui trouvera son 8 sur le flop.

Julien Martini réalise ici à Barcelone son 5ème ITM sur un Main Event EPT avec cette 249ème place pour 10 200 €, lui qui avait déjà fait ITM ici-même l’an dernier.

Les français éliminés sur le premier niveau de la journée :

34 FRANÇAIS À L’ASSAUT DU JOUR 3

Après l’éclatement de la bulle hier dans la soirée, ils ne sont plus que 303 joueurs sur le Main Event de l’EPT Barcelone, 2ème plus gros EPT de l’Histoire avec 2 120 entrées comptabilisées sur l’épreuve.

Si le chipleader est le russe Eduard Barsegian avec 835 000 jetons en sa possession, on suivra surtout aujourd’hui nos 34 français encore en lice dans l’épreuve, soit sensiblement le même nombre que l’an dernier.

Les joueurs sont d’ores et déjà assurés de remporter un minimum de 8 850 € et reprendront le jeu à 12h00 sur les blindes 2 000 / 4 000 (BB Ante 4 000) pendant 11 minutes avant de passer sur les blindes 2 000 / 5 000 (BB Ante 5 000) pour une moyenne à 209 901 jetons.

Le Top 10 à l’issue de la journée :

Les 34 français :

Reste du field (Sélection) :

Retrouvez le Seat-Draw du Jour 3 ici.

L’échelle des gains :

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