Thursday, 13th November 2025 11:41
Home / News / Julien Sitbon chipleader à l’issue du Jour 2 de l’EPT Londres

La journée se termine ici à Londres avec quatre représentants tricolores encore en lice sur le Main Event et un français dans la peau du chipleader à 80 joueurs restants, un français qui marche sur l’eau depuis quatre ans sur le circuit live, Julien Sitbon et n’a pas fini de faire parler de lui, lui qui se destinait à la base à une carrière de comédien à décider de jouer les premiers rôles ici dans la capitale londonienne.

Avec 1 million de jetons tout rond au moment d’emballer son stack, après une journée parfaite où son stack n’a fait que croître à la faveur d’une agressivité constante, Julien Sitbon reviendra avec 200 blindes pour entamer le Jour 3 demain avec des rêves plein la tête, mais conscient que « La route est encore longue ». Déjà huge chipleader au Jour 3 du Main Event UKIPT il y a de ça quatre jours, Julien Sitbon n’aura finalement terminé « que » 11ème, une belle mais frustrante performance quand on commence à envisager la victoire dans un gros tournoi live. C’est dire s’il sait que tout reste encore à faire pour décrocher la perf qu’il attend depuis longtemps sur un Main Event EPT.

Présent dans 3 coups sur 4 sur ce Jour 2, Julien Sitbon a notamment éliminé le vainqueur du FPS Monaco Lucas Scafini à la bulle en trouvant une magnifique quinte sur le board 5-8-9 avec son 6-7 off, parvenant à se faire payer grassement sur le flop, puis sur l’As turn et enfin sur le Valet river, par son adversaire qui détenait As-Roi. Le reste de la journée, en gros, si je devais résumer, il a passé son temps à 3-barrel. Quand il avait, il se faisait payer, quand il était en bluff, ça foldait en face. Dans le bon timing et bien aidé par un stack très vite impressionnant pour ses adversaires, Julien aura surtout bien profité de la bulle pour engranger un nombre de pots non contestés considérable.

Ancien candidat de la Maison du Bluff, souvent qualifié de fish du live à ses débuts, Julien Sitbon est devenu au fil des années un joueur redoutable qui n’a certes pas les qualités techniques d’un gros joueur online, mais qui grâce à un instinct hors du commun, est capable de joueur le parfait jeu exploitant qui permet de crush le field des tournois live. Avec quatre belles victoires sur le circuit depuis 2018, Julien Sitbon est fin prêt pour la belle perf à 6 chiffres qu’il attend de pied ferme. Et si c’était maintenant, sur cet EPT Londres ?

Présent également demain pour ce Jour 3, Nicolas Vayssières, plus connu par son pseudo d’amateur de pizzas « Chevre.Miel », disputera demain son premier Jour 3 sur un Main Event EPT, lui qui réalise ici son quatrième ITM d’affilée sur un EPT, après sa 166ème place à Prague, sa 102ème place à Monaco et sa 244ème place à Barcelone. Ultra régulier sur le circuit, celui que le monde avait découvert lors de son deep run sur le Main Event des WSOP en 2021, me confiait avoir peur d’une seule chose : la shot clock qui sera mise en place demain. « Je l’ai expérimenté qu’une seule fois récemment en live, et j’ai pas réussi à m’adapter« , me confiait-il à la fin de la journée. Aujourd’hui, Nicolas Vayssières s’est battu comme un grand contre les top regs autrichiens qui tentaient d’asphyxier sa table. Il a fait sa calling station quand il le fallait pour prendre un gros pot avec deux Valets, avant de faire un fold exploitant dont il cherchait encore à savoir s’il était bon au moment d’emballer ses 355k jetons en fin de journée, un tapis très confortable de 70 blindes pour aborder le Jour 3.

Jérôme Finck

Seul français inconnu de nos services, Jérôme Finck a évolué sur la table télévisée sur la fin de journée et s’est permis le luxe de pousser Erik Seidel a spew une partie conséquente de son stack quand notre frenchie avait trouvé un beau brelan sur la turn. On essaiera d’en apprendre un peu plus sur lui demain. Pour l’instant, tout ce que l’on sait, c’est qu’il a deep run l’un des plus gros tournois du .com, à savoir le 10 000 $ WSOP Super Millions de GG Poker, terminant 42ème au milieu des grands noms. On l’avait peut-être à tort catalogué comme livetard, mais notre troisième mousquetaire en a peut-être encore sous le pied. Il reviendra demain avec 329k jetons en sa possession, de quoi se battre pour tenter d’aller claquer la grosse perf.

Benjamin Pollak

Enfin, que dire sur Benjamin Pollak ? Absent du circuit depuis de long mois pour cause de paternité et de manque d’envie de jouer, il avouait se sentir rouillé au moment de prendre place sur le Jour 1A. « C’est pas comme le vélo, me disait-il, j’ai l’impression de plus être dans le bon tempo« . Avec un tapis de 20k à l’issue de sa première journée, il hésitait alors entre spew pour jouer le Jour 1B ou revenir avec 20k. Finalement, il a décidé de passer un bon dimanche sans jouer aux cartes et est revenu parmi les plus petits tapis du tournoi pour ce Jour 2. Après cinq niveaux, il a multiplié son tapis par 10 et atteint ici sa onzième place payée sur un Main Event EPT. Certes, il sera plutôt dans le bas du classement à la reprise, mais on peut clairement compter sur son expérience pour aller chercher sa deuxième table finale EPT après Deauville en 2015.


SI LOIN, SI PROCHES

Du côté des joueurs qui ont vu la couleur de l’argent mais nourriront peut-être quelques regrets au moment d’aller visiter leur page Hendon Mob d’ici quelques années, Bruno Soutavong (106ème) aura été le premier français à lâcher prise post-bulle, mangé par Jonathan Therme alors qu’il ne lui restait plus que 4 blindes. Il a clairement souffert avant l’éclatement de la bulle et était déjà soulagé de sécuriser £8 500 vu l’état de son tapis à ce moment précis du tournoi.

C’est ensuite le sympathique Jonathan Barusta qui nous quittait en 100ème position, victime d’un resteal As-7 contre As-Valet pour ses quinze dernières blindes, lui qui avait vécu un début de journée incroyable avec une quinte flush sur la table télévisée et un carré backdoor pour sa survie par la suite. Amateur éclairé, travaillant avec l’ex-Team Pro Winamax Guillaume de la Gorce depuis plusieurs années à Londres, Jonathan Barusta nous aura bien régalé sur ce Main Event, comme il l’avait fait la dernière fois qu’on l’a vu sur un tournoi live, c’était en … 2013 sur le FPS Cannes-Mandelieu.

Jonathan Therme

Venu également en voisin, Jonathan Therme s’est qualifié pour cet EPT Main Event en 20 minutes chrono, après avoir pris son billet sur un « Win Your Stack » à £1 000 où il fallait monter 5 startings. Il a triplé sur la première main alors qu’il commençait son satellite avec 20 blindes, a gagné un ou deux coups supplémentaires et avait déjà son ticket en poche. Victime d’un gros setup contre Benjamin Pollak avec brelan contre quinte floppée dans un pot 3-bet, Jonathan Therme terminera son parcours sur un improbable coin flip, quand un adversaire a jugé bon de le mettre à tapis avec Valet-8 de pique quand il avait une paire de 5 en main et 21 blindes devant lui. Jonathan Therme finit son beau parcours en 95ème position pour un min-cash à £8 500.

Enfin, raconté plus bas dans ce coverage, Sonny Franco a rejoint le rail à la 82ème place de cet EPT Londres, signant ici sa cinquième place payée sur un Main Event. Encore loin des gros sous, Sonny a vu son parcours s’arrêter brutalement sur le genre de confrontation qui aboutit généralement sur un split. Avec As-Roi dépareillé contre As-Roi de pique, il voit le croupier révéler 3 piques dès le flop pour le pousser hors du tournoi avec pour seule consolation un billet de £8 500 bon pour aller retenter sa chance sur d’autres tournois du festival.

Le 10 Top à l’issue du Jour 2 :

Les quatre fantastiques :

Le reste du field (sélection) :

Reprise demain à partir de 12h00 sur les blindes 2 000 / 5000 (5 000) avec 80 joueurs encore en lice dans l’épreuve.

 


SONNY SONNÉ

Alors qu’on s’acheminait vers une fin de Jour 2 avec cinq français prêts à emballer des jetons, la mauvaise nouvelle est venue de Sonny Franco, victime d’un beau bad beat AK contre le AK de Sergio Coutinho, quand son adversaire a trouvé un flop 642 pour le crucifier à la 82ème place. Il restait 110k à Sonny quand il a 4-bet shove preflop avec son As-Roi, lui qui était monté à 400k à son pic sur ce Jour 2, avant de degrind. Il avait notamment fait doubler un short avec les 9 contre les Dames peu de temps avant son élimination.

3ème en stack au départ de cette journée, Sonny Franco termine finalement 82ème de cet EPT Londres, pour sa cinquième place payée en Main Event EPT.

Ils ne sont donc que quatre français pour la reprise demain, Julien Sitbon, Nicolas Vayssières, Jérôme Finck et Benjamin Pollak, à 80 joueurs restants.

A tout de suite pour la conclusion de cette journée.

 


LA CHAÎNE ALIMENTAIRE MADE IN FRANCE

Quand on voit le contingent français se réduire, on espère secrètement qu’ils ne s’agressent pas, qu’ils ne s’affrontent pas. Et pourtant, la loi du poker fait que cela ressemble parfois à la chaîne alimentaire. Le petit poisson se fait manger par le gros poisson, qui se fait manger par le requin. Dans le rôle du petit poisson, Bruno Soutavong s’est fait manger par Jonathan Therme, à la la 106ème place de cet EPT Londres. Tombé à 4 blindes au retour de break post-bulle, le sympathique membre des Entram’s envoie son tapis avec Dame-Dix, payé par la paire de Rois de Jonathan Therme.

Ensuite, c’est Jonathan Therme qui va nourrir Benjamin Pollak, sur un coup compliqué à digérer. UTG+1, Benjamin Pollak ouvre à 8k et Jonathan décide de la 3-bet à 36k depuis la grosse blinde (me révélant s’être légèrement trompé sur le sizing par la suite). Benjamin Pollak paye en position et les deux joueurs découvrent un flop AQ10 sur lequel Jonathan place une toute petite mise de continuation à 12k, payée par Benjamin.

Les deux joueurs checkent la turn J.

Sur la rivière 2, Benjamin Pollak envoie 55k (avec 20k derrière). Jonathan Therme ne parvient pas à folder QQ pour brelan floppé, tandis que l’ex-Team Pro Betclic révèle KJ pour quinte floppée.

Tombé à une vingtaine de blindes après ce coup, Jonathan Therme bustera quelques minutes plus tard, sur un coup à ne pas montrer dans les écoles. Il ouvre à 8k au cut-off (avec 85k de stack) et Roman Hrabec décide de le pousser à tapis avec J8 depuis la grosse blinde. Jonathan Therme paye avec 55 et perd le flip pour sa survie quand le croupier révèle directement un flop 93K tout à pique qui donne la couleur au joueur autrichien.

Local de l’étape, Jonathan Thermine 95ème de cet EPT Londres, pour un min-cash à £8 500, tandis que Benjamin Pollak est désormais pointé à 200k.

Jonathan Barusta, 100ème de l’EPT Londres

Malheureusement, nous avons également perdu un autre Jonathan un peu plus tôt au cours de ce dernier level de la journée, j’ai nommé Jonathan Barusta. Je n’ai pas vu comment il a chuté à une quinzaine de blindes, mais en tout cas, il les a mis en jeu avec As-7 de grosse blinde suite à une ouverture du cut-off. Payé par As-Valet, Jonathan Barusta ne parviendra pas à trouver ses 30% d’équité, et voit sa belle aventure s’achever à la 100ème place du Main Event.

 


LA BULLE ÉCLATE À LONDRES ET JULIEN SITBON Y EST POUR QUELQUE CHOSE

Eugenio Peralta, bubble-boy de cet EPT Londres

Il n’aura pas fallu bien longtemps pour connaître le nom du bubble-boy de cet EPT Londres, sans même que l’on assiste à la fameuse période de main-par-main, qui, pour nous couvreurs, dure toujours bien trop longtemps.

Si l’on pouvait craindre que Bruno Soutavong se retrouve en danger à la bulle, avec un stack descendu aussi bas que 29 000 jetons, c’est du côté de l’Irlande que la bulle a éclaté, le malheureux est Eugenio Peralta, dont le petit tapis de 33k (11 blindes) s’est retrouvé au milieu avec AK, payé par Lars Kamphues en possession de KK.

Bruno Soutavong a vécu le showdown aux premières loges, appelant discrètement les cartes après l’apparition d’un flop 854 qui laissait de beaux espoirs au short-stack. Un 5 sur la turn et un 10 sur la rivière et les 111 rescapés du Main Event pouvaient souffler un grand coup, sécurisant un peu d’argent avant de rêver plus grand.

Si cette élimination s’avère anecdotique, c’est la sortie du 113ème qui nous intéresse, puisqu’elle est l’œuvre du chipleader actuel, un certain Julien Sitbon (vous connaissez ?) qui a envoyé bouler Lucas Scafini, vainqueur du FPS Monaco en mai dernier, hors du tournoi sans passer par la case départ (et sans toucher 20 000 Francs).

On a attendu le showdown pendant cinq longues minutes, le temps que l’action soit terminée sur toutes les autres tables du Main Event, et qu’on sache qu’il y avait deux « All-in and a call ! » Sur la future scène de crime étaient affichées les cartes suivantes : 859AJ et on glanait petit à petit des informations sur le coup fatal pendant cette attente insoutenable.

Lucas Scafini avait déjà révélé sa main, As-Roi, qu’on lui a demandé de cacher pour maintenir le suspens, puis Julien Sitbon a lancé à Mikaël Guenni qu’il avait gagné le coup. « J’ai vu sa main, j’ai gagné« , lâchait-il, presque gêné.

En fait, Julien Sitbon avait 3-barrel à tapis sur cette main. Ouvrant à 11k (3,5bb) preflop,  » la première fois qu’il faisait ça  » selon ses dires, il a ensuite envoyé trois gros tonneaux, 27k sur le flop, 68k sur la turn et tapis sur la river, réclamant les 85k restants au joueur brésilien. Après ces quelques minutes d’attente, Julien Sitbon peut enfin dévoiler sa main, 76 pour quinte floppée, largement devant le AK adverse.

Grâce à cet énorme pot remporté (et à une quantité d’autres qu’il a remporté avant l’éclatement de cette bulle qu’il espérait voir durer plus longtemps), Julien Sitbon est désormais assis devant un stack massif de 900k jetons, large chipleader du tournoi à 111 joueurs restants. On se souvient qu’il avait déjà monté un énorme stack sur le Main Event de l’UKIPT avant de prendre la 11ème place du tournoi il y a quelques jours ici-même.

Huit français se hissent donc dans l’argent sur cet EPT Londres, assurés de remporter un minimum de £8 500, Julien Sitbon, Sonny Franco, Nicolas Vayssières, Jonathan Therme, Benjamin Pollak, Jonathan Barusta, Jérôme Finck et Bruno Soutavong. Et hormis Bruno Soutavong qui est en danger avec moins de dix blindes, tous les autres ont des stacks très corrects pour envisager la suite de l’aventure.

Etat des troupes de nos français après la bulle :

Le reste du monde (Sélection) :

On joue encore un seul niveau de 90 minutes ce soir sur ce Jour 2, avec une reprise sur les blindes 2 000 / 4 000.

 


ÇA SE CORSE À LONDRES À L’APPROCHE DE LA BULLE

Après un début de journée très compliqué pour les français, l’action s’est ralentie sur le troisième niveau et seul le joueur corse Paul-François Tedeschi a du rendre les armes.

Après avoir perdu deux Dames contre deux Rois, le sympathique joueur corse s’est retrouvé card dead, foldant sans relâche jusqu’à trouver une éclaircie sous la forme d’un petit Dame-Neuf off UTG avec 6 blindes devant lui. Il pousse son tapis mais trouve As-Roi un cran à sa gauche pour buster à quelques encablures des places payées.

Sur cette même table, un autre français s’en sort plutôt pas mal sur ce Jour 2, Nicolas Vayssières, alias Chevre.Miel, avec un tapis approchant les 300k à la troisième pause de la journée. Le gros coup qui lui a permis de décoller s’est produit sur un pot 4-bet preflop.

Après un open à 5 500 de l’autrichien Leonard Maue au Lo-Jack,  Nicolas découvre JJ avec 185k au Hi-jack et 3-bet à 14k. Dans les blindes, Thomas Hueber pousse le curseur sur 32k et seul le 17ème du Main Event des WSOP 2021 paye.

Sur le flop K103, Thomas Hueber envoie 17k et Nicolas Vayssières s’acquitte de la somme.

Le 3 sur la turn entraîne une nouvelle mise de la part du joueur autrichien, qui envoie cette fois 35k. Nouveau call de notre frenchie. Les deux joueurs vont ensuite checker la river 10 et Nicolas Vayssières va alors empocher le pot.

Avec sa nouvelle image de calling station, Nicolas Vayssières va disputer un nouveau gros pot contre le même adversaire quelques minutes plus tard. Il call un 3-bet hors position et une première pépite sur un flop JQ9. Sur la turn 6, Thomas Hueber envoie une mise à hauteur du pot et « Chevre.Miel » passe ce qu’il nous dira être As-Dame avec la dame de coeur, persuadé qu’avec son image, son adversaire va rarement le bluffer ici.

A la pause, ils sont encore 8 français dans le field à 131 joueurs restants et c’est toujours Julien Sitbon qui mène le clan tricolore avec un tapis qui approche dangereusement la barre des 500k.

Du côté des internationaux, nous avons perdu récemment Pavel Plesuv, Anton Wigg, Sam Greenwood, Tamer Kamel, Steven Warburton et malheureusement notre belge préféré, alias Davidi Kitai.

Etat des troupes françaises :

Level 13 : 1 000 / 2 500 (2 500)
131/749 joueurs restants
Moyenne : 171 527

 


LA FRANCE DEUXIÈME NATION LA PLUS REPRÉSENTÉE SUR LE MAIN EVENT

Comme on pouvait s’y attendre, le Royaume-Uni est la nation la plus représentée dans le field de cet EPT Londres, avec 148 représentants britanniques sur les 532 joueurs uniques que comptent le Main Event, soit 27,8% du field.

Deuxième nation la plus représentée, la France tient son rang avec 58 joueurs présents sur l’épreuve, soit 10,9%.

L’Allemagne monte sur la troisième marche du podium, juste devant les Etats-Unis et le Canada, avec 24 représentants comptabilisés sur ce Main Event.

Au total, 52 nations sont représentées sur cet EPT Londres.

 


JULIEN SITBON MÈNE LE CLAN TRICOLORE

A la deuxième pause de la journée, ils ne sont plus que 9 français encore in sur l’EPT Londres sur 156 joueurs restants dans le field. Nous avons notamment perdu Patrick Sacrispeyre et Stéphane Abehassera au cours du deuxième niveau de la journée.

C’est Julien Sitbon qui mène le clan tricolore avec un impressionnant tapis de 335 000 jetons à la pause. Il m’a raconté être monté à 200k en gagnant pas mal de petits coups. Puis, il trouve QJ de grosse blinde et défend après une ouverture en début de parole payée une fois.

Sur le flop Q106, les trois joueurs checkent.

Sur la turn 6, Julien envoie une mise à 9 500, que seul le relanceur initial accepte de payer.

Sur la rivière 8, Julien se fait relancer à 46k après sa mise à 11k. Avec son bloquer sur la flush, il décide de payer. Bon call puisque son adversaire dévoile AJ.

Quelques minutes plus tard, Julien Sitbon découvre deux Rois et ouvre à 4k au Hi-Jack. Le cut-off pousse son tapis pour 43k. Lucas Scafini, vainqueur du FPS Monaco il y a quelques mois, se contente de payer de grosse blinde (avec 63k derrière). Julien Sitbon décide de pousser son tapis à son tour et le brésilien folde sagement. Julien joue contre une paire de Dix et conserve son avantage sur le board pour grimper à 330k.

Chip-count des français à la deuxième pause de la journée :

Level 12 : 1 000 / 2 000 (2 000)
156/749 joueurs restants
Moyenne : 144 038 (72BB)

 


SECOND BAAAAAARUSTA

Découvert lors du FPS Cannes-Mandelieu en … 2013, Jonathan Barusta nous a régalé sur la table télévisée pour le premier niveau de la journée, avec son jeu créatif et fougueux qu’on apprécie particulièrement. Il avait même trouvé une inoubliable quinte flush, histoire de se construire des souvenirs pour une vie.

Revenu dans l’anonymat de la salle du Hilton, Jonathan Barusta m’apostrophe :  » Je viens de faire un carré « . Je regarde son stack et j’ai la bonne surprise de découvrir qu’il possède désormais 200k devant lui. Après un open à 4 500 au Hi-Jack, payé par le cut-off, Jonathan Barusta se contente de payer avec Roi-Valet.

Sur le flop A-K-2, tout le monde checke jusqu’à Jonathan Barusta qui envoie 8 000. Son voisin réplique par un check/raise à 20k. Persuadé qu’il peut faire folder pas mal de mains ici, Jonathan envoie son tapis pour 65k avec sa deuxième paire. Malheureusement, il se fait payer par As-4 pour top paire kicker fatigué. En détente, Jonathan Barusta trouve un Roi sur la turn et un Roi sur la rivière pour se sauver d’une situation bien mal embarquée.

Quelques minutes plus tard, Jonathan Barusta découvre A7 au bouton dans un pot non ouvert. Il propose une mise à 4k et seul Benjamin « Spraggy » Spragg défend de grosse blinde. Sur le flop AK3, Jonathan Barusta envoie une mise de continuation à 4 000, check/raise à 12 500 par l’ambassadeur PokerStars. Notre français décide de pousser son tapis, réclamant les 50k restants à son adversaire. Benjamin Spragg finit par payer avec As-Dix, mais Jonathan Barusta trouve un 7 sur la turn et un autre 7 sur la rivière pour l’éliminer.

Bilan des opérations, Jonathan Barusta pointe à 200k à une cinquantaine de places de l’argent, lui qui travaille avec l’ex-Team Pro Winamax Guillaume de la Gorce à Londres depuis quelques années sur ses projets immobiliers.

 


NOT A SLOWROLL

Au moment où l’on commence déjà à repérer les vainqueurs EPT encore en lice pour le doublé (c’est sans doute encore un peu tôt pour s’en préoccuper), j’ai chatté un énorme pot permettant à Frederik Jensen, vainqueur de l’EPT Madrid en saison 8, de faire son apparition dans le haut du classement de cet EPT Londres.

Au Lo-jack, il open à 3 000 (sur 1 000 / 1 500), entraînant le bouton et Danny Tang de grosse blinde dans le coup.

Sur le flop J23, Danny Tang checke, tout comme Frederik Jensen. Le bouton tente un petit 3 000, que paye assez rapidement Danny Tang. Frederik Jensen porte les enchères à 16 000 et seul Danny Tang s’acquitte de la somme.

Sur la turn A, Frederik Jensen poursuit son agression en plaçant une nouvelle salve à 17 000. Il est payé très rapidement par Danny Tang.

C’est sur la rivière 2 que les choses vont devenir intéressantes. Frederik Jensen propose 33 000 à son adversaire qui met deux bonnes minutes de réflexion avant de relancer à 118 000. Décontenancé par cette relance, Frederik Jensen va prendre 30 secondes avant de payer avec … JJ pour full, s’excusant peu après pour ce qui peut ressembler de loin à un léger slowroll.

Dépité, Danny Tang dira avoir un full également sur ce spot. Frederik Jensen grimpe à 360k après ce coup, tandis que son adversaire chute à 23k après ce qui ressemble à un bon gros setup entre les deux hommes.

 


£664 400 POUR LE VAINQUEUR DE L’EPT LONDRES

Les chiffres officiels de la fréquentation sont tombés, avec donc 749 entrées comptabilisées sur le Main Event, soit le deuxième meilleur score sur un Main Event EPT après la Saison 7 où 848 joueurs avaient pris part à l’épreuve remportée par David Vamplew.

Le vainqueur de l’épreuve repartira avec un beau chèque de £664 400 et 111 joueurs entreront dans les places payées. A la vitesse où ça bust dans la grande salle de l’Hôtel Hilton, la bulle devrait arriver d’ici quelques heures.

L’échelle des gains de l’EPT Londres  :

Les chiffres de la fréquentation sur les différentes éditions de l’EPT Londres :

 

UN CARNAGE CHEZ LES FRENCHIES

35 nouvelles entrées ont été enregistrées ce matin avant la reprise du Jour 2, portant le nombre d’entrées à 749 sur cet EPT Londres. Parmi les nouveaux entrants, un certain Johan « Yoh_Viral » Guilbert, débarqué tout droit de Corée où il tentait de remporter la Squid Game Money aux côtés de Bertrand « ElkY » Grospellier.

Mustapha Kanit, Dominik Nitsche, Francisco Benitez, Sam Greenwood et David Docherty font partie des nouveaux entrants de ce Jour 2.

Comme prévu, ce fut un carnage ce midi à la reprise avec pas mal de joueurs short-stack et les français n’ont pas été épargnés, puisque nous avons perdu 9 représentants tricolores au cours du premier niveau de la journée.

Nous avons perdu Christian Huot (qui avait re-entry ce matin), Bruno Lopes, Florian Guimond, Jacob Amsellem, Arnaud Enselme, Antoine Saout, Loïc Debregeas, Imad Derwiche et Johan Guilbert.

Démarrant la journée avec un stack réduit à 32 000, Florian Guimond espérait bien accéder au Jour 3. Mais un resteal avec T-8 pareillé pour ses 18 dernières blindes a eu raison de son stack. Après une relance du chipleader de la table Marc Foggin, le 3ème du FPS Monaco envoie son tapis de grosse blinde avec ses 18 blindes restantes. Il fait malheureusement face aux As.

Du côté de Bruno Lopes, c’est un bon gros setup qui l’a poussé dehors. Un coup que m’a raconté mon collègue Flegmatic de Winamax. Bruno a défendu avec 9-5 off de grosse blinde contre une ouverture d’un bon joueur. Il a ensuite check/raise sur un flop 9-9-x. Les deux joueurs checkent sur la turn 3. Sur la rivière K, Bruno overbet à tapis mais se fait snap par Roi-9 pour full.

Loïc « Winda » Debregeas

Ensuite, c’est Loïc Debregeas qui quitte à son tour le tournoi, après avoir défendu Roi-9 avec 20k de stack et tout envoyé que un flop 9-4-2 quand il y avait As-9 en face. Pas de miracle sur le reste du board, avec même un As pour confirmer la domination de son adversaire Dinesh Alt.

Enfin, c’est malheureusement Yoh_Viral qui aura fait un passage express sur ce Main Event. je l’ai laissé quand il lui restait 8k devant lui sur 1000/1500. Il tentait alors de manœuvrer son petit tapis comme il pouvait, mais ça n’aura pas suffi.

Si mes comptes sont bons, il ne reste déjà plus que 12 français restants dans le field alors que le compteur affiche 207 joueurs restants.

Level 12 : 1 000 / 2 000 (2 000)
205/749 joueurs restants
Moyenne : 109 610 (55BB)

 


21 FRANÇAIS AU DÉPART DE L’EPT LONDRES

Bienvenue à tous pour le Jour 2 de l’EPT Londres. Aujourd’hui, ils sont 251 joueurs sur la ligne de départ, 83 qualifiés via le Jour 1A, 156 via le Jour 1B et 24 nouveaux entrants (au moment où j’écris ces lignes) dont un certain Yoh_Viral, sur un total (qui peut encore évoluer jusqu’à l’entame de la journée) de 741 entrées sur cet EPT Londres 2022.

L’objectif est clairement d’atteindre l’argent sur ce Jour 2 qui verra les grands débuts du Streaming Live avec Benny & Yu aux commentaires. Pour entamer cette journée qui reprend sur les blindes 1 000 / 1 500, 21 français sont au départ avec notamment un Sonny Franco à la 3ème place au chip-count à la reprise.

Les français encore en lice sur le Jour 2 de l’EPT Londres :

Florian Guimond au départ du Jour 2

Voici le Seat-Draw complet à l’entame du Jour 2 :

 

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