La particularité de l’étape de ce jeudi est assurément qu’elle se jouera peut-être au plateau des Glières. Quelques kilomètres sur une route non goudronnée et pleine de graviers, où tout pourrait se perdre après avoir enchaîné les ascensions dans la journée. Avant cette dernière ascension et avant de plonger vers La Roche sur Foron, le peloton aura avalé le Cormet de Roseland, le Col des Saisies et le Col des Aravis. Certes ces cols ne sont pas les plus hauts des Alpes mais le plateau des Glières avec 6 km à 11% fera des dégâts et il faudra garder de la lucidité après 3 semaines intenses de course pour filer jusqu’à l’arrivée. En tous cas, l’échappée devrait aller au bout car les favoris se réservent pour la planche des Belles Filles, samedi…
Ineos continue de courir après
Richard Carapaz vient d’animer les deux dernières étapes. Après l’abandon de Bernal, il devient nécessaire de ne pas finir sans rien pour l’équipe britannique. L’équatorien s’est illustré dans la fameuse ascension du col de la Loze, hier, inédite sur le Tour, et surtout il a longtemps fait jeu égal avec le reste des favoris, mais a fini par craquer. Sivakov paraît un peu court, tout comme Dylan Van Baarle, le Néerlandais qui cherche à se placer dans toutes les échappées depuis quelques jours. Alors les espoirs d’Inéos reposent peut-être sur Michal Kwiatkowski. Le Polonais, bon rouleur et bon descendeur, aime ce genre d’étape pour baroudeurs avec des airs de Classique. En 2016, il s’était fait piéger par Jarlinson Pantano entre Bourg en Bresse et Culoz sur ce genre de finish, pas sûr qu’il laisse passer sa chance, aujourd’hui, de gagner enfin sur le Tour de France !
Possibility is the thing that keeps us going. Not the guarantee. Noone is a winner for life. That’s the beauty of sport. We will bouce back. So will @Eganbernal
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