Cinq raisons d’essayer les tournois de poker au format Knockout Progressif (PKO)
Le SECOOP 2025 approche à grands pas, puisqu’il commencera le 7 septembre pour se terminer le 29 septembre. Le programme récemment dévoilé comprend 261 tournois, pour un prize pool total de plus de 10 millions d’euros garantis.
Pour les amateurs de tournoi, c’est bien souvent la perspective de longues heures à subir une volatilité qui fait les montagnes russes avec très peu de répit. S’il y a bien un type de tournoi qui ne manquera pas de pimenter votre calendrier de poker pendant le SECOOP, c’est le format Knockout Progressif (PKO).
Le programme du SECOOP recense 73 tournois PKO avec des buy-ins allant de 10 € à 250 €.
Qu’est-ce que le format PKO ?
Dans les événements PKO, les joueurs qui éliminent des adversaires sont récompensés en empochant leurs primes respectives. Au début, cette prime est minime et ne représente que la moitié du buy-in. La moitié de ce montant est directement injectée à votre bankroll, tandis que l’autre moitié est ajoutée à la prime qui pèse sur votre tête.
La prime des joueurs restants grossit au fil des éliminations, ce qui vous offre l’opportunité de booster considérablement votre bankroll si vous parvenez à éliminer l’une des grosses pointures du tournoi. Pour en savoir plus sur la stratégie à mettre en œuvre lors de ces événements, lisez cet article. Aujourd’hui, nous allons nous intéresser aux raisons de jouer des tournois PKO pendant le SECOOP.
Pour empocher des primes
Avant tout, vous devriez jouer des tournois PKO si le format vous plaît. Dans les tournois PKO, l’accent est nettement mis sur l’élimination des autres joueurs, ce qui engendre un jeu palpitant et volatile (surtout en début et milieu de partie, où les récompenses que constituent les primes prennent souvent le pas sur le risque de perdre des jetons).
Si vous aimez le poker agressif avec des affrontements à tapis, le format PKO est fait pour vous.
Bien que le niveau de variance soit techniquement plus élevé dans les tournois PKO en raison du format et du gameplay dynamique, il est tout à fait possible d’empocher des gains honorables grâce aux primes même sans atteindre la phase du tournoi où de grosses primes sont en jeu. Autrement dit, vous atténuez vos bad runs en faisant tomber vos adversaires au passage. Et en plus, c’est vraiment amusant.
Pour une aventure plus mouvementée
Dans les tournois conventionnels, c’est la destination qui compte. Le voyage est parfois amusant, mais on peut également vite s’ennuyer s’il ne se passe rien d’intéressant. Avec le format PKO, la question ne se pose pas, car le système de primes tient les joueurs en haleine.
L’élimination des adversaires étant un élément essentiel de ce concept, chaque main peut vous permettre de décrocher un prix du moment que votre tapis est suffisamment gros. Vous pouvez également vous retrouver à observer des mains dans lesquelles vous n’êtes même pas impliqué afin de voir qui est éliminé et le montant de sa prime.
Pour un sentiment de puissance accru
La satisfaction d’avoir un tapis énorme qui couvre tous vos adversaires est encore plus forte dans les tournois PKO. En effet, alors que vous avez la possibilité de les éliminer et d’empocher leurs primes, eux ne peuvent pas en dire autant.
Un gros stack vous permet donc de jouer un pot contre n’importe quel joueur à la table, tout en décourageant vos adversaires de se frotter à vous. Cela vous offre l’opportunité de faire gonfler d’autant plus votre stack en volant des pots et en récoltant les unes après les autres les primes des petits tapis désemparés.
Pour une fin de partie palpitante
Si vous êtes assez chanceux et/ou talentueux pour atteindre les dernières tables d’un gros tournoi PKO, vous plongerez au cœur d’une action frénétique. En plus d’avoir le premier prix tant convoité à portée de main, votre progression vers celui-ci sera souvent ponctuée de gros gains successifs.
La dynamique durant les derniers niveaux d’un tournoi PKO est particulièrement intéressante, car vous devez trouver le bon équilibre entre l’accumulation de jetons, l’ICM et la chasse aux primes. Lorsque vous atteignez la table finale, les paliers de gains sont bien plus importants et deviennent la priorité, ce qui vous permet de retrouver l’exaltation propre aux tables finales.
Pour des éliminations moins douloureuses
Quand j’avais vingt et un ans, j’étais un peu perdu dans la vie. À la recherche d’un emploi ou d’un cursus universitaire qui me conviendrait, j’enchaînais les jobs mal rémunérés où je ne m’épanouissais pas. À ce stade de ma vie, le poker était la seule chose qui me passionnait vraiment. Un soir, je suis allé particulièrement loin dans un MTT. Le lendemain, je devais commencer un nouveau travail en tant qu’assistant administratif pour une société de prêts étudiants. Redoutant déjà la routine déprimante d’un énième job sans intérêt, j’ai décidé que si je gagnais le tournoi ou empochais un gros gain, je n’irais pas prendre ce nouveau poste. Avec environ 16 joueurs encore en lice pour un premier prix avoisinant les 20 000 €, j’ai reçu paire de valets et me suis retrouvé à tapis face à un autre gros stack. Il détenait AQo et a touché un As au flop, ce qui a suffit à m’éliminer et à anéantir mon rêve de ne pas aller travailler le lendemain. J’ai dû me contenter de 1 100 €, ce qui m’a donné l’impression de prendre une gifle en pleine face.
Les éliminations douloureuses comme celle-ci sont monnaie courante. Le choc est souvent atténué au format KO progressif, car vous engrangez généralement de nombreuses primes avant d’être éliminé. Même le fait d’être éliminé à la bulle est moins frustrant quand vous avez déjà remporté quatre fois le buy-in au préalable.
Conclusion
Si vous n’avez jamais essayé le format Knockout Progressif, je vous recommande vivement de le faire. Le gameplay est prenant et la touche dynamique apportée par le concept parvient même à rendre intéressantes les séries de mauvaises mains.

