Saturday, 30th September 2023 07:07
Home / EPT BARCELONE : SIMON WICIAK DANS UN FAUTEUIL À 6 JOUEURS RESTANTS

Si les chip-counts à l’issue du Jour 6 pourraient laisser sous-entendre une domination sans faille de notre français Simon Wiciak, ce n’était pourtant pas une partie de plaisir pour notre tricolore sur ce Jour 6 de l’EPT Barcelone.

“Les short-stacks ont doublé en début de journée et le joueur anglais (Carl Shaw) est revenu à hauteur”, nous confiait Simon. “Et puis, il y a eu ce coup charnière au retour du break, où je 3-bet avec Roi-Valet quand il (Carl Shaw) a une paire de 9”.

Sur ce coup qui a fait trembler tout le clan tricolore, Simon Wiciak est passé tout près de la correctionnelle.

Après une ouverture à 400 000 de Carl Shaw avec 99 au cut-off. Simon Wiciak porte les enchères à 1 600 000 avec KJ de petite blinde. Il obtient un call du joueur anglais.

Sur le flop 588, Simon Wiciak propose une mise à 800 000. Avec sa paire supérieure au flop, Carl Shaw relance à 2 100 000. Simon Wiciak n’en reste pas là et décide de sur-relancer à 3 500 000. Carl Shaw réfléchit une trentaine de secondes et paye.

Il y a 10 millions au milieu, il en reste 8 à Simon et sensiblement la même chose à son adversaire. Les deux joueurs checkent la turn Q.

La rivière J permet à Simon de repasser devant. Il checke et son adversaire check/back, lui permettant de reprendre un large avantage.

La suite est sans encombres pour le tricolore, qui bénéficie d’un 3-barrel bluff de Robin Ylitalo quand Simon a trouvé une quinte sur la turn avec son combo-draw.

Simon Wiciak aura même la lucidité de perdre le minimum contre André Akkari, après avoir pourtant floppé une quinte avec 107 après avoir défendu de grosse blinde. Les deux joueurs checkent sur le flop 986. Sur la turn 2, Siimon Wiciak reprend le lead en misant 500 000 et se fait payer rapidement par le joueur brésilien.

Sur la rivière Q qui fait rentrer une flush backdoor, Simon Wiciak continue à miser, 1 000 000 cette fois, et se voit relancer à tapis pour 3 600 000 par le joueur pro PokerStars. Simon Wiciak prend à peine une time bank avant de folder face up à raison contre le A6 de André Akkari qui s’est transformé en couleur sur la rivière.

Malgré ce petit accroc en fin de journée, Simon Wiciak termine la journée avec un large chiplead et 90 blindes pour demain et la position sur son principal poursuivant, Carl Shaw, qui disposera lui de 69 blindes.

Déjà assuré de 302 500 €, Simon Wiciak a un spot rêvé pour tenter d’aller chercher les gros sous demain sur la table finale de l’EPT Barcelone et qui sait devenir le 12ème français à remporter un titre EPT.

La partie reprendra demain à 13h00 sur les blindes 125 000 / 250 000 (BB Ante 250 000) pour une moyenne à 10 600 000.

Chip-count de la table finale :

INTERVIEW AVEC SIMON WICIAK

Alors, qu’est-ce que tu ressens après ce Jour 6 ?

Ça fait vraiment plaisir, j’avais l’impression d’être en harmonie pendant cette journée. Pour revenir à comment ça s’est passé, la table finale n’a pas commencé comme prévu, les short-stacks ont doublé, donc la dynamique a changé, j’avais plus l’avance que j’avais au début. On s’est retrouvé ex-aequo avec Carl Shaw, jusqu’au coup charnière de la journée (ndlr : qu’on détaillera plus loin).

A partir de là, c’était magnifique, il n’y avait plus que des joueurs entre 4 et 5 millions et un seul joueur à 12 millions, quand moi j’en avais 26, c’était open bar. J’ai pu prendre un gros avantage et agressé de nombreux pots.

Malheureusement à la fin, je fais cette quinte et je pense qu’il a fait flush (ndlr : il ne le savait pas alors, mais il avait raison), j’ai perdu quelques jetons là-dessus.

J’ai un peu abusé, mais c’est important de voir jusqu’où on peut aller, j’ai pas vu beaucoup de résistance avant, demain, ce sera différent, je sais qu’ils auront les images, donc je réévaluerai en fonction.

Comment ça va se passer, demain, à ton avis ?

“Demain, je serai toujours en position sur le deuxième en stack. Tant qu’il y a cette configuration, je veux que ça dure. Il faudre que je fasse attention pour ne pas donner de jetons à gauche ou à droite. J’ai du monde qui m’entoure, donc on va pouvoir mieux étudier les profils de mes adversaires. Antoine Saout, avec qui je partageais une villa il y a deux ans à Vegas, me conseille pas mal, surtout sur le jeu live, et j’ai aussi des joueurs avec qui je travaille qui me donne des infos sur les joueurs des autres pays. Je devrais avoir du soutien demain pendant la TF, j’ai pas mal de copains qui arrivent. Il va falloir aussi que les français viennent, ça fait mal quand quelqu’un sort sans avoir de rail, quand Curtis Knight a bust, ça faisait froid dans le dos. Quand il y a du public, t’as l’impression qu’il y a une force qui te permet de chatter un peu plus, de trouver la carte qui peut te sauver…

C’était un objectif, atteindre une TF d’EPT ?

Pour te dire la vérité, non. Moi, l’objectif, c’était d’abord un objectif financier. Financièrement, je voulais vraiment être bien, j’ai trente ans, j’ai arrêté un bon job d’ingénieur pour jouer au poker, j’aime le jeu mais c’est clairement pour l’argent aussi. Moi, je veux de l’argent, je serai très content d’avoir le trophée, mais si je finis 5 fois deuxième plutôt que de gagner, ça me va aussi.

Ca te fait quoi d’être dans la peau du chipleader ?

J’avais peur, en perdant des coups, de me dire, c’est plus moi le premier en jetons, tout va changer. J’ai continué à jouer normalement et le fait d’avoir pris l’avantage n’a pas changé grand chose, j’ai juste continué ce que je sais faire. Si demain, j’ai un scénario catastrophique, et que je me retrouve dernier, je pense que ça se passera très bien aussi, chaque spot viendra comme il vient.

A chaque interview, les mecs du TV Crew me demandent ce que ça me fait d’être chipleader. Chaque fois, ils pensent que je vais répondre que je vais être très agressif mais en fait, je vais surtout l’être si je peux. Il y a des spots où je ne pourrais pas l’être parce qu’il y aura des joueurs trop shorts qui auront compris que je suis agressif et qui vont trop re-jam. C’est agréable, c’est très satisfaisant comme situation mais ça ne me fait pas changer ma stratégie.

Tu peux revenir sur le coup charnière avec Roi-Valet ?

On est tous les deux égaux en stack, il a une range assez large ici au cut-off. Les autres sont très tights et je pense que c’est un spot pour moi à prendre ici. Je 3-bet depuis la petite blinde et il me paye.

Ça vient 8-8-5, je c-bet, c’est assez classique, je pense qu’il va avoir des QT suité qui vont peut-être call une fois, je peux target pas mal de mains ici. Et il décide de raise. Ce qui est intéressant, c’est qu’ici quand il raise, il n’a jamais un 8, il a jamais un full aux 5, donc ce qu’il est en train de me dire, c’est qu’il a 99/TT/77, une paire qui veut pas voir une overcard.

Si je peux me permettre de juger, je pense qu’en Chip Ev, c’est bien, parce que mes ranges sont larges, mais en ICM, chipleader contre chipleader, moi j’ai AA/KK/QQ ici aussi. Lui, il les a pas, il m’aurait toujours 4-bet ces mains-là, donc en fait, quand il me call, je pense qu’il est entre JJ/TT/99/77, et j’estime que je peux targeter ces mains-là. Je décide de le 3-bet. Il tanke un peu et finit par call.

C’est une Dame sur la turn. S’il a QQ, je suis mort. S’il a deux Valets, il ne va jamais miser ça, et je peux encore miser river si besoin. Je pense que je ne vais pas miser sur cette dame, si j’ai deux As, je peux encore miser river. Je décide de check et river et je fais un valet.

Donc, là, si je suis mon raisonnement, il a TT/99/77/JJ/QQ. JJ/QQ, il va miser, TT/99/77, il va vouloir aller au showdown, je peux peut-être avoir une main comme Ax suité. Je décide de check, il check back, il a 99.

Peut-être que j’ai faux, que je m’emballe un peu sur sa range, j’ai une forte impression qu’il m’aurait 4-bet avec AA/KK, qu’il ne m’aurait pas slowplay. Si j’ai As-Roi, il veut que je paye, il veut pas que le flop tombe J32 et qu’il ne prenne rien contre AK. S’il a QQ, il veut faire grossir le pot aussi.

Après, si je fais pas mon Valet river, j’aurai peut-être joué différemment, j’aurais probablement bluffé. J’ai 8 millions derrière, c’est important de prendre en compte que même si je perds, je suis encore bien, je suis encore deuxième en stack. Il aurait pris un gros avantage s’il avait pris le coup, et c’est ce qui s’est passé de mon côté. C’est pour ça que c’est un coup charnière. Et de temps en temps, il faut des coups comme ça, pour prendre de l’avance. Derrière, j’ai pu open, open, open. C’est doublement gagnant, on gagne le coup et on peut agresser derrière. “

L’échelle des gains des finalistes :

GOOD KNIGHT

Curtis Knight, 7ème de l’EPT Barcelone

C’est bientôt l’heure d’aller se coucher, Carl Shaw vient de libérer les 5 futurs appelés au Jour 7 de l’EPT Barcelone, après s’être chargé d’éliminer le joueur professionnel de Lacrosse Curtis Knight.

De petite blinde, Carl Shaw met à tapis son voisin de gauche avec J10 en main. Curtis Knigh snap-call avec 1010 pour son tapis de 4 725 000, bien devant la main de son adversaire.

Tout le clan brésilien appelle bruyamment un “Valete” pour que leurs deux compatriotes rejoignent la table finale. Et c’est exactement ce qui se passe sur le flop JA9, un flop qui les pousse à changer de discours. “Hoooooold, hoooooold”, crient-ils en regardant le suite du showdown. On a un peu mal pour Curtis Knight, esseulé sur cette table finale, qui se lève après l’apparition de la turn 2 en mettant son sac à dos.

Habituellement, on sait que cette attitude peut permettre de chatter le one-outer dont tu as besoin, c’est un anecdotique 8 qui vient frapper la rivière, faisant exploser de joie le clan brésilien et envoyant Curtis Knight dans le rail à la 7ème place de cet EPT Barcelone, pour un gain de 232 700 €.

Comme l’an dernier avec Neville Costa et Fabiano Kovalski, le Brésil place deux de leurs représentants sur la table finale de l’EPT Barcelone, qui sera emmenée par le chipleader français Simon Wiciak.

Chip-count à l’issue du Jour 6 :

PAUSE-DÎNER – SIMON WICIAK INDÉBOULONNABLE

A la pause-dîner, une pause qui durera 45 minutes, Simon Wiciak est plus que jamais chipleder, avec 26 250 000 jetons, loin devant son plus proche poursuivant, l’anglais Carl Shaw avec 12 050 000 en sa possession.

A la reprise, à 7 joueurs restants, 5 joueurs auront un tapis avoisinant les 20 blindes. Pour rappel, on jouera aujourd’hui jusqu’à ce que le field tombe à 6 joueurs restants.

La partie reprend sur les blindes 125 000 / 250 000 (BB Ante 250 000) pour une moyenne à 9 085 000.

Chip-count à la pause :

YLITALO À L’EAU

Robin Ylitalo, 8ème de l’EPT Barcelone

Vainqueur de l’EPT Londres 2013, Robin Ylitalo atteint ici à Barcelone sa 3ème table finale sur un Main Event EPT, une table finale sur laquelle il n’aura passé que quelques minutes, pris en flagrant délit de bluff par notre français plus dominateur que jamais.

En milieu de parole, il ouvre à 400 000 avec KQ et se fait payer par Simon Wiciak avec 54 au bouton et par André Akkari avec J3 de grosse blinde.

Sur le flop 7A2, Robin Ylitalo dégaine une mise de continuation à 400 000 et seul notre dernier représentant paye avec son combo draw.

La turn 3 apporte directement la quinte à Simon Wiciak qui se contente de payer le deuxième barrel à 600 000 de son opposant.

Sur la rivière 5, Robin Ylitalo poursuit son histoire et envoie son tapis pour 1 925 000.

Simon Wiciak snap-call et élimine le joueur suédois pris en plein bluff, tout en confortant son chiplead avec désormais 23 millions de jetons devant lui.

Robin Ylitalo termine 8ème de l’EPT Barcelone pour 179 000 €, rejoignant le clan des triples finalistes de Main Event EPT.

Les multi-finalistes en EPT :

FINI-STE

Alors qu’il était monté à 8 millions après son double-up les Rois contre les 9 de Carl Shaw, Mihai Niste hérite de la place de bubble-boy de la table finale, après avoir perdu deux coin flips.

D’abord, il fait doubler André Akkari avec AK contre 1010, perdant la moitié de son tapis sur cette confrontation.

Puis, il trouve A10 en bataille de blindes et pousse son tapis de 19 blindes. Carl Shaw prend un carton de time bank avant de se résoudre à payer avec 66

A l’issue d’un tableau Q5899, Mihai Niste est éliminé en 9ème position de cet EPT Barcelone pour 137 700 €.

Nous tenons donc les 8 finalistes officiels de cet EPT Barcelone, tous d’ores et déjà assuré de remporter un minimum de 179 000 €.

SIMON WICIAK REPASSE CHIPLEADER

Après plus de deux heures sans aucune élimination où l’on a vu les tapis se resserrer en haut de classement, Simon Wiciak vient de repasser large chipleader après avoir pris un énorme pot contre Carl Shaw.

Tout commence par une ouverture à 400 000 de Carl Shaw avec 99 au cut-off. De petite blinde, Simon Wiciak porte les enchères à 1 600 000 avec KJ et obtient un call du joueur anglais.

Sur le flop 588, Simon Wiciak propose une mise à 800 000. Avec sa paire supérieure au flop, Carl Shaw relance à 2 100 000. Simon Wiciak n’en reste pas là et décide de sur-relancer à 3 500 000. Carl Shaw réfléchit une trentaine de secondes avant de payer.

Alors qu’il y a un énorme pot de 10 millions au milieu, les deux joueurs checkent la turn Q.

La rivière J est magique pour notre français qui voit son adversaire check-back et s’empare du pot de manière assez chanceuse.

Et sinon, du côté des informations importantes de ces dernières heures, le double-up de Mihai Niste avec les Rois contre les 9 de Carl Shaw pour passer à 8 millions, et l’énième coup à tapis gagné par André Akkari, avec les Dix contre As-Roi chez Mihai Niste pour grimper à son plus haut sur cet EPT Barcelone avec 5,8 millions devant lui.

SIMON WICIAK ATTEINT L’ULTIME TABLE DE L’EPT BARCELONE

Ils ne sont plus que 9 joueurs en lice sur cet EPT Barcelone, assurés de remporter un minimum de 137 700 €. La partie continue sur les blindes 60 000 / 120 000 (BB Ante 120 000).

Simon Wiciak

Sans toucher beaucoup de jeu, notre français Simon Wiciak se maintient autour des 15 millions depuis le début de la journée, seulement dépassé pour le moment par le britannique Karl Shaw.

Composition de la pré-table finale :

André Akkari atteint sa deuxième table finale EPT

L’échelle des gains restants à distribuer :

LE MEXIQUE PERD SON BOXEUR

José Rodriguez, 10ème de l’EPT Barcelone

On aurait aimé le voir boxer jusqu’à la table finale, mais le mexicain José Rodriguez n’a pas réussi à trouver le bouton fold contre le canadien Santiago Plante, et son tournoi s’est terminé sur ce que beaucoup de joueurs redoutent : un beau call-muck des familles.

Au cut-off, José Rodriguez ouvre à 260 000 avec KQ. Il est payé par Ezequiel Waigel de petite blinde et Santiago Plante de grosse blinde en possession de 53.

Sur le flop 7K3, José Rodriguez propose une mise de continuation à 350 000, que seul Santiago Plante accepte de payer.

Changement de plan pour Santiago Plante sur la turn 3 où il décide de donk-bet à 350 000. Payé par José Rodriguez.

La rivière 6 ne change pas grand chose et Santiago Plante met son adversaire à tapis pour 1 100 000. José Rodriguez ne parvient pas à passer ses deux paires kicker dame, et découvre la mauvaise nouvelle : son adversaire a touché trips sur la turn pour l’envoyer dans les cordes.

José Rodriguez termine 10ème de l’EPT Barcelone pour 105 900 € et ne deviendra pas le premier mexicain à atteindre une table finale sur un Main Event EPT.

On tient donc les 9 finalistes de cet EPT Barcelone et notre français Simon Wiciak aborde cette table finale en deuxième position au chip-count.

NOS COMPLIMENTS POUR KOPLIMAA

Markuu Koplimaa, 11ème de l’EPT Barcelone

En route pour devenir le premier estonien à remporter un EPT, Markku Koplimaa échoue finalement à la 11ème place de cet EPT Barcelone.

De petite blinde, Markuu Koplimaa envoie ses 4 dernières blindes au milieu avec K6 de petite blinde. Il est payé par José Rodriguez avec Q5 de grosse blinde.

Le mexicain trouve un 5 sur le flop pour passer devant et Markuu Koplimaa doit quitter le tournoi tout proche de l’ultime table, récompensé par un chèque de 105 900 €.

Le TOP 10 des performances de l’Estonie sur l’EPT :

EL RAIS DANS LE RAIL

Mohamad El Rais, 12ème de l’EPT Barcelone

Malheureusement, c’est une confrontation entre francophones qui va mener à l’élimination de Mohamad El Rais.

Avec un tout petit tapis d’une dizaine de blindes, Mohamad El Rais défend de grosse blinde avec Q10 sur un open UTG de Santiago Laplante avec 88 en main.

Sur le flop JQ8, Santiago Plante place une mise de continuation à 240 000 fort de son brelan floppé et le dernier représentant suisse envoie son tapis pour 900 000 avec sa top paire. C’est payé dans la seconde par le joueur canadien.

Mohamad El Rais trouve quelques outs supplémentaires sur la turn 6 mais c’est un inutile 5 qui tombe sur la rivière pour envoyer le vainqueur du DSO Annecy 2022 dans le rail en 12ème place de cet EPT Barcelone pour 88 200 €.

SHAW DEVANT

Carl Shaw passe chipleader du tournoi

Un coup complètement fou vient de propulser le britannique Karl Shaw tout en haut du chip-count, dépassant désormais notre frenchie Simon Wiciak avec 18 millions devant lui.

Tout commence par un open UTG du kazakh Daniyar Aubakirov à 240 000 avec 99 en main. Carl Shaw 3-bet à 900 000 depuis le CO avec QJ et les deux joueurs semblent d’accord pour voir un flop 10K9.

Carl Shaw trouve la quinte sur le flop et envoie une mise à 550 000. Daniyar Aubakirov check/raise à 1 400 000 et le joueur britannique se contente de payer.

Sur la turn, A, les deux joueurs nous proposent la même séquence. Carl Shaw mise 1 700 000 et Daniyar Aubakirov check/raise à tapis très vite pour 6 000 000. Carl Shaw snap-call avec les nuts mais va devoir éviter pas mal d’outs sur la river.

La river 4 est le plus belle des briques et Daniyar Aubakirov se retrouve dans le rail d’une manière assez brutale. Il se pourrait bien qu’il parle aux oiseaux pendant les prochaines minutes.

Daniyar Aubakirov termine donc 14ème de l’EPT Barcelone pour un gain de 73 500 €, tandis que Carl Shaw passe chipleader du tournoi avec 18 millions devant lui.

Daniyar Aubakirov, 14ème de l’EPT Barcelone

Quelques minutes plus tard, c’est Oshri Lahmani qui fait les frais de Carl Shaw, après avoir resteal son petit tapis avec KQ contre le AQ du joueur britannique.

Pas de miracle sur le board et Oshri Lahmani termine 13ème de cet EPT Barcelone pour 88 200 €.

Oshri Lahmani, 13ème de l’EPT Barcelone

Chip-count à la première pause de la journée :

L’AUSTRALIE NE GAGNERA PAS SON PREMIER EPT

On espère toujours que de nouveaux pays viennent inscrire leur nom au palmarès de l’EPT. Malheureusement, ce ne sera pas le cas pour l’Australie cette année, puisque Van Marcus vient de rejoindre le rail en 15ème position.

De petite blinde, il envoie son tapis de 1 040 000 (10 blindes) avec A9. Il est payé par le brésilien Joao Sydenstricker avec 66 de grosse blinde.

A l’issue d’un tableau 210Q58, Van Marcus est poussé dehors 15ème pour 73 500 €.

Van Marcus, 15ème de l’EPT Barcelone

Les meilleurs résultats de l’Australie sur les Main Event EPT :

NO GAMBLE NO FLUTUR

Il aura fallu attendre 1h15 pour connaître le premier éliminé de la journée. C’est le roumain Mircea-Alexandru Flutur qui nous quitte en 16ème position de cet EPT Barcelone.

Il envoie son tapis de 850 000 (8,5 blindes) UTG+1 avec Q10 en main. De petite blinde, Curtis Knight paye avec AJ.

A l’issue d’un board 4J768, Mircea-Alexandru Flutur rejoint le rail en 16ème position pour un gain de 63 250 €.

La Roumanie ne parviendra pas à placer deux de ses représentants en table finale, comme elle l’a fait une seule fois, sur l’EPT Deauville en Saison 6, lors de la victoire de Jake Cody, où Theodore Karaba avait terminé 2ème et Claudiu Secara 6ème.

Mircea-Alexandru Flutur, 16ème de l’EPT Barcelone

A noter également le triple-up de André Akkari d’entrée de jeu. Le brésilien trouve une paire de Dames et envoie son petit tapis. Il est payé par Simon Wiciak en possession d’une paire de 7 avant que Curtis Knight n’isole avec les Dix en main.

Le québécois Santiago Plante a trouvé un énorme setup pour doubler, à tapis avec les As contre les Rois de Van Marcus, alors que Joao Sydenstricker passe avec les Valets en main.

COVERAGE DU JOUR 6 DU MAIN EVENT

Ils ne sont plus que 16 joueurs en lice sur les 2 120 joueurs au départ du deuxième plus gros EPT de l’Histoire et notre français Simon Wiciak est large chipleader du field restant avec 2,3 fois plus que son principal poursuivant et 196 blindes à la reprise.

Si le chemin est encore long pour soulever le trophée, celui qui sévit online sous le pseudo “Luraken” a toutes les cartes en main pour aller loin et pourquoi pas imiter Jimmy Guerrero, runner-up de l’épreuve l’an dernier.

Mais attention tout de même, le field restant est composé de quelques fines lames, à commencer par le vainqueur de l’EPT Londres Robin Ylitalo, en quête du 4ème doublé de l’Histoire (ou 5ème si l’on compte les EPT Online) de l’EPT

La partie reprend sur les blindes 40 000 / 80 000 (BB Ante 80 000) pendant quelques minutes, avant de passer sur 50 000 / 100 000, et je vous invite largement à suivre le Streaming Live avec Benny & Yu aux commentaires.

Les joueurs sont d’ores et déjà assurés de remporter un minimum de 63 250 € et le vainqueur de l’épreuve repartira avec la coquette somme de 1 488 000 €. Aujourd’hui, on jouera jusqu’à ce que le field tombe à 6 joueurs restants.

Seat-draw à 16 joueurs restants :

L’échelle des gains restants à distribuer :

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