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MotoGP : Grand Prix d’Andalousie, notre preview

26 juillet 2020 par PokerStars Sports
7 min

Crise du Covid-19 oblige, la saison 2020/2021 de Moto GP a été mise en sommeil pendant plus de 5 mois et a, enfin, pu débuter le weekend dernier sur le circuit de Jerez lors du Grand Prix Red Bull d’Espagne. Tous les passionnés espagnols attendaient le retour en fanfare de Marc Marquez, sextuple champion du monde dans la catégorie reine. Mais celui-ci a été contraint à l’abandon après une sévère chute. Au final, c’est le Français Fabio Quartararo qui s’est imposé. Vainqueur pour la première fois de sa très jeune carrière, le Tricolore du team Petronas Yamaha SRT sera l’homme à battre le weekend prochain, toujours sur le circuit de Jerez, mais cette fois-ci pour le Grand Prix d’Andalousie.

À seulement 21 ans et 90 jours, Fabio Quartararo a marqué de son empreinte ce début de saison MotoGP. En gagnant en Espagne, il est devenu le huitième plus jeune pilote à s’imposer dans la catégorie reine. Déjà très en vue lors de la saison 2019/2020 avec six pole positions, sept podiums et le titre de meilleur débutant du championnat, Fabio Quartararo partira donc favori ce dimanche. Mais il va devoir batailler ferme sur l’asphalte de Jerez. Marc Marquez, opéré de l’humérus droit dans la semaine, les prétendants vont rouler avec le couteau entre les dents. Respectivement deuxième et troisième le weekend dernier, Maverick Vinales et Andrea Dovizioso peuvent prétendre à la victoire finale. Ce Grand Prix Red Bull d’Andalousie promet de faire des étincelles.

Les enjeux de la course

Au guidon de sa Honda, Marc Marquez détenait jusqu’au weekend dernier le record du tour le plus rapide sur le circuit de Jerez. Problème pour le pilote espagnol, il a été attaqué sur ses terres par un petit Français assoiffé d’asphalte. Fabio Quartararo, en plus de sa victoire finale, a battu de près de 2 secondes le record du tour et de la pole la plus rapide de l’histoire. Autant dire que le Frenchie sera attendu par les autres prétendants. Le circuit de Jerez est un circuit sinueux, historiquement peu adapté à la puissance de certaines teams du paddock. Les Ducati pourraient souffrir le weekend prochain. Les pilotes techniques devraient pouvoir tirer leurs épingles du jeu.

Nos favoris

Fabio Quartararo

Le roi est mort, vive le roi ? Cette phrase traditionnelle que l’on proclame lors de l’avènement d’un nouveau monarque en France va-t-elle sonner juste le weekend prochain ? Avec Marc Marquez sur la touche pour plusieurs semaines, Fabio Quartararo a l’occasion de prendre de l’avance sur l’Espagnol au classement général. Soyons honnêtes : battre l’Espagnol à la régulière est extrêmement difficile tant le binôme « Marquez-Honda RCV » se montre implacable avec quatre titres consécutifs depuis 2016, auxquels s’ajoutent deux couronnes supplémentaires en 2013 et 2014. Seule la saison 2015 lui a échappé ! L’an passé, cette insolente réussite s’est traduite par 18 podiums dont 12 victoires en 19 courses. Le Français doit donc en profiter pour mettre les gaz et prendre le plus de points possibles le weekend prochain. Déjà vainqueur à Jerez ce dimanche et très à l’aise au guidon de sa Petronas Yamaha SRT, il partira favori en Andalousie.

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Andrea Dovizioso

Qui aurait pu prédire la montée sur le podium d’Andrea Dovizioso le weekend dernier ? Peu d’observateurs, pas même lui. L’Italien revient, en effet, de très loin. Blessé et opéré de la clavicule après une chute en motocross il y a à peine 3 semaines, le pilote Ducati a réussi le tour de force de se hisser sur la troisième place du podium. On peut tout à fait qualifier cette performance d’exploit. Au coude à coude tout au long de la course, il a dû composer avec une moto ne convenant pas au tracé. Manquant de vitesse en sortie de courbe, « Dovi » a fait jouer sa technique pour aller chercher un podium bien mérité. Vice-champion du monde la saison dernière, il pourrait encore réaliser un coup d’éclat le weekend prochain sur le même tracé.

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Maverick Vinales

« Top Gun » Vinales avait le sourire des grands jours dimanche après-midi à la sortie du traditionnel podium du Grand Prix d’Espagne. Alors que la quasi-totalité du plateau avait opté pour des pneus durs à l’avant de leurs machines, ce petit roublard avait choisi une gomme tendre pour arrimer son bolide. Résultat, l’Espagnol est monté sur la deuxième marche du podium et a déjà pris rendez-vous avec ses adversaires le weekend prochain. Il l’a déclaré, le prochain Grand Prix sera pour lui une occasion en or de rectifier ce qui a pu être imparfait lors de la première course. Le paddock est prévenu, Top Gun ne sera pas là pour faire de la figuration.

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L’outsider

Valentino Rossi

Les grands champions ne meurent jamais. Sextuple champion du monde en MotoGP, Valentino Rossi a subi les évènements le weekend dernier. En délicatesse avec ses pneumatiques tout au long des quatre jours, « The Doctor », comme on le surnomme dans le paddock, a même dû abandonner dès le 19e tour, un témoin d’alerte s’étant allumé sur le tableau de bord de sa Yamaha. Quand la guigne vous poursuit…. Mais désormais ses techniciens ont la semaine pour régler ces petits soucis et le délivrer du signe indien. Dans sa longue et riche carrière, il avait pourtant toujours franchi la ligne d’arrivée sur ce circuit. Vainqueur à neuf reprises sur ce tracé sinueux, il sera assurément dans les rétroviseurs des premiers de la classe. Et si c’était lui qui plaçait ses adversaires dans les « miroirs » de sa Yamaha? Réponse dès ce dimanche.

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La surprise possible

Jack Miller

Et si un Australien décidait de créer la surprise le weekend prochain sur le circuit de Jerez? Jack Miller a été promu pilote officiel dans la Team Ducati pour la saison prochaine. Fort d’une saison 2019/2020 plutôt bien maîtrisée, avec 5 podiums et une honorable huitième place au classement général, il a fini de convaincre les dirigeants de l’écurie italienne de lui faire signer un contrat d’un an avec une seconde année en option. Solide, fiable, il pourrait bien se muer en poil à gratter ce dimanche. Il a lancé son nouvel opus avec une superbe quatrième place. Il a la confiance de sa team. Peu de changements sont à prévoir sur sa « machine ». Seul l’électronique sera ajusté. Il devrait être à l’aise au départ de ce deuxième grand prix de la saison. 


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