Tour de France Étape 14 : le jour d’après

L’histoire est en marche pour Mark Cavendish, après une 34e victoire d’étape sur le Tour de France. Le britannique va pouvoir souffler ce samedi vers Quillan. Une 14e étape pour baroudeurs et puncheurs avec un tracé plus compliqué qu’il n’y paraît. Plusieurs côte et cols répartis sur le tracé de 183 km entre Carcassonne et Quillan, mais surtout des pentes raides, courtes et nerveuses, à l’image du col de Saint Louis, 4,7 km à plus de 7% de moyenne. Le sommet sera situé à 17 km de l’arrivée après, il restera un dernier effort en descente vers Quillan à faire pour décrocher la victoire.

Alaphilippe sans la Wolf Pack

Souvenez-vous, c’était il y a déjà deux semaines. Julian Alaphilippe se dressait sur ses pédales, pour s’en aller, maillot de champion du Monde sur les épaules, gagner la première étape entre Brest et Landerneau et décrocher le premier maillot Jaune de ce Tour de France 2021. Depuis Mark Cavendish, son coéquipier aux 4 victoires d’étapes, mais aussi le petit fils de Raymond Poulidor, Matthieu Van Der Poel ou encore le vainqueur sortant, Tadej Pogacar, sont venus lui voler la vedette. Il est temps pour le chouchou des français de reprendre le cœur de ses fans. Après s’être relevé dans le final des deux dernières étapes, Alaphilippe semble avoir lancé un message à tout le monde : « Je récupère et je vais vous montrer !» Avec un tracé de classique, cette étape vers Quillan est l’endroit idéal pour signer une 7e étape en 5 éditions disputées !

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Quinanta va devoir surveiller ses adversaires

Même s’il semble se réserver pour les Pyrénées, Nairo Quintana pourrait bien devoir passer à l’action demain vers Quillan, afin de prendre quelques gros points pour le maillot de grimpeur. La bataille va faire rage et on sait que Julian Alaphilippe ne devrait pas être loin du bon coup ce samedi. Attention à un autre coureur, deuxième de ce classement, qui pourrait aussi jouer la gagne, à savoir Wout Van Aert, le champion de Belgique. Parmi les baroudeurs, Woods, Poels Elissonde ou encore Mollema, ils devraient être nombreux à tenter leur chance sur cette étape casse-pattes !

AG2R-Citroën, un profil idéal

S’il y a bien une équipe taillée pour cette étape c’est peut-être l’équipe de Vincent Lavenu. Avec Ben O’Connor placé au général, voire Aurélien Paret-Peintre, les atouts sont nombreux pour la formation AG2R-Citroën. Avec le champion olympique Greg Van Avermaet et le jeune Benoît Cosnefroy, voilà deux cartouches à dégainer pour cette équipe. Greg Van Avermaet, déjà vainqueur de 2 étapes dans sa carrière sur le Tour, aime les classiques et ce tracé s’en approche. On l’a également vu en bonne position et donc en jambes sur le final vendredi vers Carcassonne. De son côté, moins expérimenté, Benoît Cosnefroy, champion du monde sur route espoir en 2017 et 2e de la Flèche Wallone en 2020, a de bons arguments. Voilà deux coureurs qui devraient tout tenter en début d’étape pour prendre l’échappée du jour.

Ineos-Grenadier prend de la hauteur

Il est des équipes qui ne laissent pas grand-chose aux autres depuis le début de ce Tour de France. Notamment la Deuceuninck/Quick-Step, qui a déjà glané 5 étapes sur les 13 déjà disputées. En revanche, on attendait certainement un peu mieux de l’armada Ineos-Grenadier sur cette édition. Avec Richie Porte, vainqueur du dernier Critérium du Dauphiné, Geraint Thomas, vainqueur en 2018, et qui avait un parcours sur mesure cette année avec deux contre la montre ou encore avec deux vainqueurs de grands tour Richard Carapaz et Tao Geoghegan Hart, Ineos ne savait plus où donner de la tête pour la lutte au podium. Résultat, entre chutes et méforme, Ineos traverse le Tour en espérant que Carapaz décroche le podium à Paris. Comme en 2020 Kwiatkowski pourrait bien s’ériger en sauveur. Il avait décroché lors de la 18e étape à la Roche sur Foron une victoire de prestige. Il serait bien inspiré d’en faire de même ce samedi à Quillan.